En ce moment ce tiens au bord du lac, le Zürcher Theater Spektakel. Il s’agit d’une grande fête du théâtre, entourée par de nombreuses animations et de stand. Pour la peine je suis allé voir “La Maison Péplum“, histoire d’avoir un aperçu du théâtre contemporain. Je ne vous raconte pas ma surprise quand j’ai vue sur scène des hommes dévêtus… Bref si j’ai bien compris l’histoire (ce qui n’est jamais évident avec le théâtre contemporain), ils ont fait une sorte de parallèle entre la relation de Liz Taylor et Richard Burton lors de leur représentation du film “Cleopatra” et la relation entre Marc Antoine et Cléopâtre. Autant vous dire qu’il faut un sacré bagage culturel et une sacrée imagination pour comprendre quelque chose. Dès le début on est choqué de voir quelques hommes nus entrain de “sauter”. Ce premier tableau a pour but je pense de remettre en cause notre jugement de la moralité (une voix off nous demandant pourquoi il était moral de manger des huitres mais pas des escargots, et qui concluait sur le fait qu’elle mangeait des deux).

La compréhension du spectacle mis de côté, je dois avouer que la prouesse de la chorégraphie est assez impressionnante. On y voit entre autre un clin d’œil au film “le cercle des poètes disparus” où le professeur Kitting dit:

Now we all have a great need for acceptance, but you must trust that your beliefs are unique, your own, even though others may think them odd or unpopular. Even though the heard may go ” That’s bad.” Robert Frost said, ” Two roads diverged in a yellow wood and I, I took the one less travelled by, and that has made all the difference.” I want you to find your own walk right now, your own way of striding, pacing: any direction, anything you want. Whether it’s proud or silly. Anything. Gentlemen, the courtyard is yours. You don’t have to perform. Just make it for yourself. Mr. Dalton, will you be joining us?”

En bref, je recommande cette pièce uniquement à un public avertit, qui s’est au préalable documenté.

Landiwiese